À la fin des années 70, Olivier Agid a mis en place une expérience originale intitulée « Acte image », qui interroge en image les processus de création de la société.

« Pendant 15 ans, j’ai travaillé sur la notion d’éthique. A la fin, je me suis rendu compte qu’elle n’existait pas : elle était autre chose. »

Les actions réalisées forment une synthèse. C’est ce plan qui donne un sens au travail et caractérise son instrumentation.

« Le point de vue d’un monde sans paroles, sans mots, sans concepts. »
L’œuvre a été imaginée, négociée et produite dans l’espace standard des activités.

L’expérience de « Acte image »

L’expérience de « Acte image » associe certaines opérations artistiques à une production multiforme en image.
L’œuvre autonome s’est réalisée au sein de la société en métamorphose.
Elle a été imaginée, négociée et produite dans l’espace standard des activités.

Les notions qui apparaissent sont inscrites dans des faits inventés qui se sont déroulés.
L’hypothèse embryonnaire est vérifiée comme dans une expérience scientifique. Son interprétation est formulée en image. C’est cette représentation qui forme l’œuvre.

Les pièces produites sont connectées à l’arborescence des actes et de leurs contextes.
Les travaux en image sont souvent inachevés dans leur transcription, mais ils anticipent les systèmes de diffusion numérique future.

Écrire le monde en image

Les actions forment une synthèse. C’est ce plan qui donne un sens au travail et caractérise son instrumentation.
La structuration de l’expérience est déterminée par ses combinatoires. On peut saisir le projet en reliant ses parties. Elles forment un tout.
La transcription de l’ensemble détermine un système d’écriture en image dans son principe.
Multi perspective combinatoire
L’image numérique permet d’imbriquer les perspectives les unes dans les autres (image théorique).

Interprétation

L’histoire produite forme un conte imaginaire comme une épopée dans des faits réalisés.
Le travail ressemble à une œuvre littéraire en livres, mais conçue autrement.

L’architecture de l’image est adaptée à l’écriture du monde en métamorphose.

Qu’est que la création ? Que génère la société humaine ? Que faisons-nous dans la transformation du monde ? Comment caractériser les formes des actes, des attitudes, des comportements des groupes humains ?
L’écriture image permet d’interpréter cette question, comme l’a fait l’écriture des mots depuis l’antiquité

Créer par les systèmes d’agissement de la société

Le consensus est l’état du désaccord

« Pendant 15 ans, j’ai travaillé sur la notion d’éthique. A la fin, je me suis rendu compte que, d’une certaine façon, elle n’existait pas : elle était autre chose »

1er Partie – Créer dans la société

1979 – 1995
Expériences transversales dans la société active

Créer par les processus de la société
Ensemble d’expériences artistiques appliquées à l’échelle UN de la société, en combinaison avec les formes de conception en image (« Écriture image »).
Le travail produit n’est saisissable que dans l’ensemble du processus et chaque interlocuteur n’a qu’une vision parcellaire de l’ensemble.

2ème Partie – Mise en place de laboratoires d’expériences

1994 – 2009

Unités opérationnelles : ces laboratoires mettent à l’épreuve l’idée d’écriture image, en Europe et dans d’autres continents. Les opérations sont construites dans la durée, inventées de toute pièces. L’ensemble de ces opération forme une image construite et synergique.