Agid est avant tout un peintre, mais pas au sens de la peinture telle que nous la considérons dans les derniers siècles. Elle n’est pas élaborée par des couches graphiques sur des supports plan, elle est avant tout élaborée par l’émergence d’une vision combinatoire dans le réel.

Cette peinture multiforme et combinatoire est entièrement conçue par une écriture de l’image

Cette œuvre est constituée de pièces narratives, évoquant le temps présent, et d’une partie associée mettant en valeur les formalismes infinis de l’architecture de l’image.

Le sujet est intégralement celui de l’expérience de Acte image : une image en vrai, qui s’est passée dans le vécu construit

La peinture dans sa matérialité, crayons, huile et laques par exemple, est remplacé par une combinatoire de l’image, dans des perspectives démultipliées

La naissance de l’image numérique à la fin des années 1970 a été une circonstance appropriée pour anticiper ce projet : elle est d’une parfaite cohérence avec l’idée d’une écriture en image rattachée aux phénomènes qui nous entourent.

Le projet réalisé dans ce cadre est fondamentalement archaïque et empirique, comme dans la démarche scientifique : ici le médium est l’image comme instrument de pensée et de croyance. Les mots et concepts sont placés en parallèle, comme une sorte d’illustration, une tentative de traduction approchante.